Randonnées en vallée d’Ossau, nos coups de cœur
Au sud de Pau, au cœur des Pyrénées côté Béarn, il est un petit paradis de la rando : la vallée d’Ossau. Une large vallée glaciaire aux paysages grandioses, ponctuée de petits villages et marquée par le pastoralisme depuis 7 000 ans.
Elle a de quoi satisfaire tous les profils de marcheurs, de la courte balade sans difficulté dans le piémont, aux longues randos plus techniques, dans les sommets du parc national des Pyrénées. Mais il faut bien l’avouer, c’est dans ce coin-là, à la frontière franco-espagnole, que se cachent quelques-unes des plus belles randonnées. Au pied de l’emblématique pic du Midi d’Ossau (2 884m), dont le reflet se noie dans de somptueux lacs glaciaires… Une fameuse Grande Randonnée se fraye d’ailleurs un chemin par ici : le GR 10, qui suit la chaîne des Pyrénées, de l’Atlantique à la Méditerranée !
Puisqu’il fallait bien faire un choix, en voici déjà trois, parmi nos préférées, de la plus accessible à la plus technique…
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Les Trois Croix : entre petits villages et beaux paysages (niveau 1)
Belle entrée en matière que cette boucle de 4,3 km, à la portée de tous. La randonnée des Trois Croix permet de découvrir, en douceur (210 m de dénivelé) et en un peu moins de 2 h, les beaux paysages et le riche patrimoine de la vallée d’Ossau. Pourquoi « les trois croix » ? On le découvrira en marchant…
On chausse ses souliers au parking de l’Europe, à Sévignacq-Meyracq, puis nous voilà partis, au gré d’anciens chemins pastoraux, à travers bois et prairies. Très vite, on atteint le hameau de Séracs et son adorable chapelle Saint-Saturnin.
Au bout de 50 min de marche, un joli village médiéval, typiquement ossalois, montre le bout de son nez : Sainte-Colome. On prend le temps d’observer ses belles maisons traditionnelles, son église gothique du XVIe siècle… D’ailleurs, le village se trouve sur l'un des chemins de Saint-Jacques-de-Compostelle : la voie du Piémont, parallèle à la voie d’Arles. À partir de là, les pèlerins peuvent emprunter deux GR : le 78 en direction du Pays basque ou le 108, qui file tout le long de la vallée et pénètre en Espagne via le col des Moines ou le col de Peyrelue.
Le belvédère dominant Sainte-Colome vient percer le mystère du début de notre périple : plantées là, trois grandes croix ! Un calvaire avec vue : le meilleur endroit pour admirer le village, qui se fond dans un décor naturel exceptionnel. Pile derrière, le massif du Rey et la forêt du Bager prennent des airs de mer d’arbres – des hêtres principalement. On la surnomme « petite Amazonie »…
Un dernier coup d’œil sur les collines du piémont et les premiers contreforts des Pyrénées et on termine la boucle, en rejoignant Sévignacq-Meyracq.
Et si on arpentait les sentiers avec une chaussure de randonnée fabriquée dans le Béarn ? Rendez-vous à 17 km, dans le pays de Nay, voisin de la vallée d’Ossau. La ville de Nay abrite l’un des derniers fabricants français de chaussures en cuir, entièrement faites à la main : le Soulor 1925, labellisée Entreprise du patrimoine vivant (EPV).
L’atelier boutique, ouvert à tous, permet de découvrir les différentes étapes de la fabrication des chaussures de montagne (le premier modèle étant une chaussure de berger), mais aussi de ville. De la découpe du cuir à l’assemblage final, tout est réalisé sur place, à partir de matières premières essentiellement françaises.
L’atelier excelle notamment dans la technique du « cousu norvégien », un duo de coutures au niveau de la semelle, qui garantit une bonne étanchéité de la chaussure. On peut même les réaliser sur mesure, avec les cuirs, les coloris et les lacets de son choix. Le prix est évidemment plus élevé que des « made in » de l’autre bout du monde, mais c’est du costaud, pour la vie !
Le pic d’Escurets : un panorama exceptionnel (niveau 3)
Parmi les récompenses préférées des randonneurs en montagne, il y a bien sûr la vue panoramique. Et c’est justement la promesse du pic d’Escurets : le sommet, à 1 440 m d’altitude, offre une vue à 360°, du Pays basque jusqu’aux Hautes-Pyrénées…
Et pas besoin d’être un alpiniste chevronné ! Il faut dire qu’on part de haut : le départ se trouve au col de Marie Blanque, à (déjà !) 1 035 m d’altitude. D’un dénivelé de 380 m, cette rando de 5 km reste donc relativement accessible, même aux familles. Elle est réalisable à la demi-journée, puisqu’il faut compter environ 3 h. Seul bémol, pour ceux n’aimant pas rebrousser chemin : il ne s’agit pas d’une boucle, mais d’un aller-retour, via le même sentier.
Rien que le départ vaut le coup d’œil ! Mythique, le col de Marie Blanque relie la vallée d’Ossau à la vallée d’Aspe (un autre terrain de jeu merveilleux pour la rando !) et ses routes, magnifiques, ont accueilli le Tour de France à 13 reprises. Par endroits, la pente atteint tout de même les 14 %... Son nom, Marie Blanque le doit à un grand rapace : le vautour percnoptère, présent au sud de l’Europe, dans le Sahara en Afrique et en Asie. Alors, on garde l’œil ouvert, car, dans le coin, on a toutes les chances de l’apercevoir, d’avril à septembre, lors de sa migration. On le repère à son plumage blanc ourlé de plumes noires et à sa petite tête jaune.
À l’arrivée, au pic d’Escurets, attention la vue ! Ce belvédère offre une vue panoramique sur Pau, la vallée d’Ossau, la vallée d’Aspe, le pic du Midi de Bigorre… Par temps très clair, on pourrait même apercevoir l’Atlantique…
À 5 km du col de Marie Blanque, on fait halte au plateau du Bénou, haut lieu du pastoralisme en vallée d’Ossau. Durant l’été, les bêtes – brebis, vaches, chevaux – paissent ici, dans de magnifiques paysages de montagne. C’est également le départ de belles randonnées, à la rencontre de curiosités comme les « cromlechs de Lous Couraus », des monuments mégalithiques préhistoriques formés il y a 3 000 ans au moyen de grandes pierres, généralement disposées en cercle. À côté, le village de Bilhères, accroché à la montagne, vaut également le coup d’œil, avec ses vieilles maisons des XVIe et XVIIe siècles aux jolies portes. Enfin, une bonne adresse : la ferme Maria Blanca, pour des sorties nature et des repas fermiers.
Tour des lacs d’Ayous : jusqu’au refuge du lac Gentau – jour 1 (niveau 4)
Au cœur du parc national des Pyrénées, le tour des lacs d’Ayous fait partie des grands classiques de la vallée d’Ossau.
Connue, oui. Fréquentée, certes… mais il faut bien avouer que cette randonnée de 5 h coche toutes les cases : des vues magnifiques sur le pic du Midi d’Ossau, cinq lacs somptueux, des cascades, un charmant refuge où se rassasier, voire dormir… Enfin, malgré un classement « niveau 4 », elle reste relativement accessible. D’autant plus effectuée en deux temps, avec une nuit au refuge d’Ayous, gardé de début juin à début octobre. Les 14 km et 650 m de dénivelé passent alors beaucoup mieux !
Au départ du lac de Bious-Artigues et son grand barrage, déjà, on fait connaissance avec le chouchou de la vallée : l’emblématique pic du Midi d’Ossau. Un géant à deux pointes, qui culmine à 2 884 m. « Jean-Pierre », comme on le surnomme ici, a souvent la tête dans les nuages : pas toujours facile, de l’apercevoir intégralement ! « Il a bien raison, il ne faut jamais tout dévoiler le premier jour ! » dirait José, l’un des accompagnateurs du Bureau Montagne de la Vallée d'Ossau. Calés en histoire, géologie, faune et flore, lui et ses confrères transforment nos balades en escapade inoubliable.
De forêts en plateau, au bout de 1 h 30 de marche, on atteint le lac Roumassot, le premier de la série. Et, une cascade plus tard, le second : le tout petit lac de Miey. Au gré des sentiers, on découvre une faune et une flore exceptionnelles. Le parc national recense quelque 4 000 espèces animales et 2 500 espèces végétales. Côté fleurs, on s’émerveille devant les rhododendrons, l’iris bleu des Pyrénées, la gentiane, les coquelicots jaunes, la grassette…
De nombreux animaux sauvages, aussi. Alors on sort les jumelles : ici, une marmotte perchée sur son rocher, là-bas, un isard (cousin du chamois) crapahutant sur les parois abruptes d’une falaise… Et tous ces vautours fauves, tournoyant dans le ciel, à la recherche d’une charogne, à se mettre sous le bec.
Au sein du parc national, pas question de laisser ses déchets, même alimentaires et donc compostables : cela peut venir modifier les habitudes alimentaires de certains animaux. De façon générale, dans ces espaces protégés, il convient de se faire le plus petit possible. Bivouaquer en montagne - passer la nuit dans sa tente - oui. Camper - s’installer, faire un feu, mettre de la musique… - non. La nature est fragile, d’autant plus en altitude. Faire un feu, c’est détruire, pour quelques minutes de plaisir, une petite portion d’herbe qui mettra longtemps, très longtemps, à repousser…
Tour des lacs d’Ayous : dans le reflet du Pic du Midi d’Ossau – jour 2 (niveau 4)
Au bout de 2 h, 2 h 30 de marche, nous voilà arrivés au lac Gentau et son adorable refuge d’Ayous, à 1 980 m d’altitude, cerné par les sommets.
Le lac désaltère les animaux (vaches, brebis, chevaux) montés dans les estives, au début de l’été. Et c’est ainsi depuis des milliers d’années… Et là encore, les bêtes ne font pas juste partie du décor : elles sont le décor. Pas question de les déranger. À cause des dérives, il est désormais interdit de planter sa tente aux abords du lac durant la haute saison.
On peut bivouaquer un peu plus loin… ou bien passer une nuit au refuge. Sur sa terrasse, on est aux premières loges pour admirer le pic du Midi d’Ossau, pile en face, se reflétant dans le lac. La magie opère surtout le matin tôt, quand le vent n’est pas levé… Raison de plus pour rester dormir ! Au refuge, l’ambiance est bon enfant. On parle météo, topos, photos. Généralement, on se couche tôt : à 22 h, c’est l’extinction des feux.
Si le petit matin tient ses promesses, alors le lac Gentau se transforme en joyau. Par temps clair et vent absent, tout se fait reflet. Rien que le chant des oiseaux et pas une ridule à la surface de l’eau : on croit rêver. Le pic du Midi d’Ossau, qui la veille ne daignait pas se dévoiler en entier, est allé jusqu’à se dédoubler !
Avec ses drapeaux de prière multicolores, la terrasse du refuge prend des airs tibétains. Tout le monde est de sortie pour assister au lever du soleil. Et la baignade, pour les moins frileux !
Le soleil commence à percer derrière les sommets. On atteint bientôt le très grand – et très beau – lac Bersau, point culminant la rando, puis le petit Casterau, au pied de l’impressionnant pic du même nom. On entame la descente le cœur léger, l’esprit rêveur.
Pas envie de quitter le pic du Midi d’Ossau ? Alors on peut se lancer dans le « Tour de l’Ossau », une superbe rando de 15 km et 1 255 km de dénivelé, réalisable en 7 h (niveau 4). Le pic nous dévoilera, cette fois-ci, toutes ses faces. L’ascension – 10 à 12 h de marche, plus de 1 000m de dénivelé – relève de l’alpinisme (nécessité d’être encordé pour passer trois cheminées). Elle n’est pas donnée à tout le monde et il convient donc de se faire accompagner par un guide de haute montagne.
Fiche pratique
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Agence départementale du tourisme 64 Béarn Pays basque
Comment aller en vallée d’Ossau ?
TGV Atlantique ou TER jusqu’à Pau. Location de voiture conseillée pour explorer la vallée.
- Depuis Pau : suivre la direction de Saragosse, Gan puis direction Arudy, Laruns sur la D934 et Gourette ou Artouste.
- Depuis Bordeaux : A65 Bordeaux-Pau ou RN 10 puis suivre direction Saragosse, Gan, Arudy, Laruns
Applications mobiles
– Vallée d’Ossau Pyrénées : créée par la communauté de communes et l’office de tourisme de la vallée d’Ossau, cette nouvelle appli gratuite est dédiée aux activités de pleine nature en vallée d’Ossau : rando, vélo, trail… On y retrouve, en téléchargement gratuit, 64 fiches randonnées, pour tous les niveaux.
– Réussir ma rando : matériel, itinéraires, règles de bonne conduite à l’approche d’un troupeau… Cette appli passe en revue toutes les bonnes pratiques, pour randonner en toute sécurité et dans le respect de l’environnement.
Randonner avec un accompagnateur en montagne :
– Bureau de la Montagne de la Vallée d’Ossau :Tél. 06-51-22-41-89. Xavier, Thomas, Mireille, José, Luc, Thibaut ou encore Francine, les accompagnateurs en montagne du bureau de la montagne de la Vallée d’Ossau sont des passionnés, heureux de partager les secrets de leur terrain de jeux : l’histoire de la vallée, la faune et la flore des Pyrénées.... À leurs côtés, la rando prend une tout autre dimension !
Où acheter de bons produits ?
– Conserverie Le Vieux Chêne, Tardan 64290 Bosdarros. Tél. 05 59 21 54 40. Frère et sœur, Fabienne et Laurent ont repris les rênes de la conserverie familiale, qui fait honneur aux éleveurs et aux recettes du coin. L’adresse idéale pour se concocter un panier pique-nique, à emporter en balade. Coup de cœur pour le pâté de porc bio, médaille d’or au concours agricole.
– Les jardins d’Ossau : 2 chemin de départ, 64260 Buzy. Tél. 05 59 21 05 71. Ce camping nature idéalement situé au pied des montagnes propose également une boutique de confitures artisanales excellentes. Ils organisent aussi des sorties cueillettes, notamment des myrtilles l’été.
Où manger ?
– Restaurant le Saint-Pierre, 2 rue du Saillet, 64800 Nay. Tél. 05 47 92 49 00. Petite infidélité à la vallée d’Ossau, la ville de Nay faisant partie du pays de Nay… Oui, mais… trois bonnes raisons de venir s’attabler ici ! D’un, les deux territoires sont voisins. De deux, c’est sûrement le meilleur restaurant de poisson du secteur ! Et pour cause : à l’origine, il s’agit d’une poissonnerie, alimentée en direct par la criée de Saint-Jean-de-Luz, sur la côte basque. Non seulement les produits sont ultra-frais, mais en plus, ils sont cuisinés à la perfection, devant nos yeux. Le tout pour un rapport qualité-prix excellent : 21 € pour une parillada du Saint-Pierre, une assiette ultra généreuse avec quatre poissons divinement cuits et un accompagnement. Un délice, jusqu’au dessert. Enfin, la troisième et dernière raison : on en profite pour passer une tête, tout près, à l’atelier du Soulor, qui fabrique des chaussures de rando et de ville ici, sur place !
– L’Escapade, 6 rue du Général de Gaulle, 64440 Laruns. Tél. 09 84 01 55 91. « Cuisine et grillades à la braise », promet la devanture. Ça commence bien. Dans le centre de Laruns, voilà une adresse comme on les aime : conviviale, simple et excellente ! Cette côte d’échine grillée au feu de bois et ses pommes de terre, on s’en souvient encore… Aux manettes, Laurent (en cuisine) et sa femme Addis (en salle), adorables
– Marche ou Crêpes, lac de Bious-Artigues, Gabas. Tél. 06 40 30 08 10. Tlj de 7h30 à 19h30, animations en soirées.. En plus d’exceller niveau jeu de mots, ils savent sacrément bien faire les galettes et les crêpes bretonnes (fourrées avec de bons produits locaux), mais aussi l’agneau grillé des Pyrénées, la grande spécialité ! Quelques tables avec vue sur le lac, en toute simplicité… on n’en demande pas plus ! L’adresse rêvée au retour de la rando des lacs d’Ayous.
– Restaurant du village ISKÖ Basecamp & hôtel 4*, 711 Gourette N, 64440 Eaux-Bonnes. Tél. 05 59 05 10 40. (Voir ci-dessous.)
Où dormir ?
– Camping à la ferme La Ramière : 7 chemin d’Arcaude, 64260 Sainte-Colome. Tél. 05 59 05 63 69. Le camping à la ferme, le vrai, dans l’herbe et encerclé par les montagnes ! Martine et Frédéric (13e génération à reprendre la ferme) nous réservent un accueil adorable. Il n’y a plus qu’à planter sa tente, à moins d’opter pour l’une de ces adorables mini-cabanes insolites. Le tout, avec un arrière-plan somptueux : le magnifique massif de Rey et la forêt du Bager. La ferme, ancienne, abrite une remarquable cour en galets du gave. Possibilité pour les enfants d’apporter des soins aux animaux (chevaux, vaches blonde d’Aquitaine). Piscine avec vue.
– Refuge d’Ayous : Lac Gentau. Tél. 05 59 05 37 00. En surplomb du lac Gentau, dominé par de hautes falaises et l’imposant pic du Midi d’Ossau, ce refuge respectueux de la nature (toilettes sèches, panneaux solaires…) se fond dans le décor. Pour la nuit en dortoir (47 places), prévoir soit un sac à viande (ou un simple drap) pour ne pas salir les couvertures fournies, soit son propre duvet. Il faut aussi penser à prendre du savon et du papier WC ecolabel.
– ISKÖ Basecamp & hôtel 4*, 711 Gourette N, 64440 Eaux-Bonnes. Tél. 05 59 05 10 40. C’est l’histoire d’un village de chalets désuets, les chalets de l’Ossau, qui s’est refait une beauté pour devenir Iskö. À flanc de montagne, ils promettent des nuits des plus paisibles, face au pic du Ger. Les draps de la marque française Pyrenex y sont assurément pour quelque chose… Tout équipés, les chalets permettent un séjour en toute autonomie. Pour les randonneurs de passage, autre option : deux chalets façon dortoir et espaces communs, pouvant chacun accueillir jusqu’à 13 personnes (réparties dans 4 chambres), pour 50 € la nuit. Pensé comme un lieu de vie, Iskö propose également une piscine, un spa, un espace épicerie avec des produits locaux, un atelier de réparation vélo/moto gratuit (ouvert à tous, même sans séjourner à l’hôtel). Sans oublier le restaurant ! C’est le sympathique chef Remi Weisreck, qui a travaillé 10 ans au bistrot du Praz à Courchevel, qui nous régale (menu 30 €). Bon à savoir : Gourette est le point de départ de superbes randonnées, notamment celle du lac d’Anglas (700 m de dénivelé, environ 5 h de marche). Le GR 10 passe aussi par ici.
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Texte : Aurélie Michel
Mise en ligne :
